Roger Noëlle – La Vallée perdue

Roger Noëlle – La Vallée perdue: Vous désirez vous rendre à Malemort ? Mais ce village n’a aucun intérêt ! Une église de rien du tout. Pas la moindre vue. Des pierres et puis des pierres le long d’un mur, des kilomètres de mur : la Paroi infranchissable, comme on l’appelle. Et quand on veut la tourner, on se heurte à une autre paroi…
L’homme parlait lentement, sérieusement. Une ombre durcissait le maigre visage, hâlé. Non, ce n’était pas l’espoir de me retenir dans son auberge déserte qui dictait ces conseils.

Un médecin parisien s’est choisi des vacances dans un petit village isolé de montagne. Lors d’une promenade, il remarque une paroi que les habitants disent infranchissable et maudite car elle suscite des hallucinations auditives dans les plaintes du vent et porte malheur à tous ceux qui essaient d’y grimper.

Dans une station touristique voisine, il fait la connaissance d’un géologue alpiniste norvégien qui aime les défis et veut être le premier à franchir ce territoire encore vierge. L’ascension réussira-t-elle ? Qu’est-ce que recèle la vallée perdue ?

Noëlle Roger (1874-1953), de son vrai nom Hélène Dufour, est née et décédée à Genève. Sa longue carrière de professeure et d’éditorialiste est couronnée en 1948 par un prix de l’Académie française. Jusqu’à son décès, elle écrit de nombreux livres, des romans psychologiques et des nouvelles qu’elle signe d’un pseudonyme mêlant le prénom de son frère aîné Léon et de son frère cadet Roger. Elle est l’autrice suisse qui a publié le plus grand nombre de récits d’anticipation : une dizaine de romans en nouvelles entre 1922 et 1941, dont La Vallée perdue en 1939. Les aspects visionnaires de ces récits les classent dans les œuvres spéculatives de premier ordre, notamment par leur qualité d’écriture.

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