Littérature suisse romande et des régions voisines

Kaiser Isabelle – L’Éclair dans la voile

Kaiser Isabelle – L’Éclair dans la voile : Dans ce recueil de nouvelles, l’écrivaine déploie plusieurs facettes de son talent de raconteuse d’histoires qui s’attache aux valeurs et aux traditions. Qu’elles se ent dans les montagnes de Nidwalden ou ailleurs, qu’elles soient racontées du point de vue des hommes ou des animaux, il émane de la plupart d’entre elles une générosité désintéressée face à la rudesse du sort.

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Cingria Charles-André – La grande Ourse

Cingria Charles-André – La grande Ourse : «Je veux n’avoir plus qu’une cravate blanche et un melon, et marcher à petites journées sans me préoccuper de rien. Je suis un monsieur. Je veux er aussi inaperçu que possible. Je ne veux surtout pas qu’on dise de moi que j’ai de l’entrain, ni qu’on me compare avec ceux qui ont ou qui n’ont pas de l’entrain (j’emmerde l’entrain). Plutôt ceci: être parfaitement convenable; dire pardon quand on entre dans le tram; être grave; ne jamais rire que dans de très rares occasions; ne jamais articuler que des choses pleines; ne rien dire d’inexact; être moral et très ferme. Se taire? Non, car si cela est systématique, c’est, dans la compagnie de gens sans contrainte, une très grosse impertinence. Au contraire, parler, mais avec mesure et un certain détachement si l’on a affaire à des contradicteurs ou à des dames.»
C’est déjà tout Cingria (1883-1954) que l’on découvre dans ce facétieux autoportrait : son dandysme, sa verve, son style oral, ses phrases laconiques, pleines d’imprévus et de raccourcis, son excentricité, sa volonté de er inaperçu et surtout son désir de « marcher à petites journées sans [s]e préoccuper de rien. »

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Cingria Charles-André – Bois sec bois vert

Cingria Charles-André – Bois sec bois vert: Un recueil de textes diversifiés, publiés entre 1925 et 1947 : des nouvelles, du fantastique, une étude, le récit de son retour chez lui après sept ans d’absence (le titre de ce recueil), de l’archéologie et des digressions comme toujours, des réminiscences entre époques différentes qui rappellent la permanence des choses, des théories, de l’imagination et un style unique, désordonné mais génial.

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Roger Noëlle – Jean-Jacques Le Promeneur solitaire

Roger Noëlle – Jean-Jacques Le Promeneur solitaire : En 1933, Noëlle Roger écrit la première biographie de Jean-Jacques Rousseau basée sur les milliers de lettres authentiques de et à Rousseau.
Le père de Noëlle Roger, Théophile Dufour, était directeur des Archives d’État de Genève, puis de la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. Il a consacré 50 années à « pourchasser à travers l’Europe les lettres inédites de Rousseau afin de réaliser selon les méthodes de la critique moderne, une édition générale de la Correspondance ». La première édition de la Correspondance est éditée en 1926 et contient plus de 4’000 lettres.
Dans sa biographie très documentée, Noëlle Roger rétablit patiemment les faits sur la base des lettres originales, restituant une image authentique du Promeneur solitaire.

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Töpffer Rodolphe – Derniers Voyages en zigzag (vol 1)

Töpffer Rodolphe – Derniers Voyages en zigzag (vol 1): Dans ces derniers Voyages en zigzag, Töpffer raconte les périples qu’il a réalisés avec ses élèves durant les vacances d’été dans les sauvages défilés des Alpes, vers Aoste, Milan ou Chamonix, en 1832, 1833 et 1835. Avec une grande liberté d’écriture et beaucoup d’humour, il décrit les magnifiques paysages mais aussi ses compagnons, les touristes rencontrés, les hôtes qui les reçoivent et les jeunes écoliers enthousiastes. La bonne humeur domine et fait de ces excursions des moments charmants et inoubliables.

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Cingria Charles-André – La Reine Berthe et sa famille (906-1002)

Cingria Charles-André – La Reine Berthe et sa famille (906-1002) : La Reine Berthe, pour les enfants de ma génération qui jouaient dans la Tour de Marsens, n’était pas tant une légende qu’une présence vivante. Nous nous attendions presque à la voir surgir au détour des escaliers. Une légende que ne renierait pas Charles-André Cingria. Dans une sorte de préfiguration de la Nouvelle Histoire – où fit irruption l’étude des représentations collectives, des structures de ce qu’un autre appela l’inconscient collectif, des idées, des ensembles sociaux, bref d’une peinture globalisée de la vie quotidienne, si j’ose m’exprimer ainsi – il refusait de trier entre faits « objectifs » et « histoires ». Qu’elles soient même légendes, qu’importe, puisqu’elles retraçaient la vie !

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Mario*** (Trolliet Marie) – Edelweiss

Mario*** (Trolliet Marie) – Edelweiss : Edelweiss, c’est le prénom qu’a donné à sa fille un riche américain excentrique féru d’alpinisme qui vient escalader les montagnes suisses pendant la saison des étrangers. Quelques années plus tard, la jeune fille, va suivre l’exemple de son père et employer le même guide Anniviard, sous l’œil irateur ou réprobateur des autres touristes.

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DuBois-Melly Charles – L’Amour et la Peste

DuBois-Melly Charles – L’Amour et la Peste : Près de Genève, en 1624, Maurise surnommée la Mardochée est chassée de Vandoeuvres pour sorcellerie. Avec sa fille, la petite Phœbé, elle trouve refuge chez Mermet Tâtet, fermier de la Martinière à Ambilly en Haute-Savoie. Mermet les prend en affection et se bat pour épo Maurise. Mais le bonheur est de courte durée et après la mort de ses parents, Phœbé est recueillie par monsieur de Maisonneuve qui reprend la Martinière.

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Hudry-Menos, J. (Elisa Jeanne) – La fille du chimiste

Hudry-Menos, J. (Elisa Jeanne) – La fille du chimiste : Dans une vallée vosgienne, un patron dominateur et intransigeant n’et pas qu’on conteste son autorité et ses décisions, que ce soit un ami chimiste qui a inventé une formule pour améliorer le rendement dans sa filature, son fils ingénieur qui a des idées innovantes ou ses ouvriers qui lui proposent des améliorations. Ceci va entraîner conflits et rancœurs.

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Burnat-Provins Marguerite – Chansons rustiques

Burnat-Provins Marguerite – Chansons rustiques : Intitulés Chansons rustiques, ces 130 poèmes en prose sont écrits durant la période « valaisanne » de Marguerite Burnat-Provins. Installée avec son mari Adolphe Burnat sur les bords du Léman, elle découvre le Valais en 1898 grâce au peintre Ernest Biéler. C’est un éblouissement. Marguerite Burnat-Provins va er tous ses étés, jusqu’en 1907, dans le village valaisan de Savièse. La beauté de la nature et les coutumes ancestrales du « Vieux Pays » sont sources d’inspiration, tant littéraire que picturale. Plusieurs de ces poèmes vont à leur tour inspirer des compositeurs, notamment Émile Jaques-Dalcroze en 1909.

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