Hudry-Menos, J. (Elisa Jeanne) – La fille du chimiste

Hudry-Menos, J. (Elisa Jeanne) – La fille du chimiste : Dans une vallée vosgienne, un patron dominateur et intransigeant n’et pas qu’on conteste son autorité et ses décisions, que ce soit un ami chimiste qui a inventé une formule pour améliorer le rendement dans sa filature, son fils ingénieur qui a des idées innovantes ou ses ouvriers qui lui proposent des améliorations. Ceci va entraîner conflits et rancœurs.

La vie est rythmée par le son de la cloche de l’usine et, dans le milieu des entrepreneurs aisés de la région, par les dîners de famille pour entretenir les liens, moyens aussi pour les femmes de rivaliser d’ingéniosité lors des repas. Amitiés, idylles mais aussi un drame, vont ponctuer la vie de cette communauté tranquille. Suzanne, la fille du chimiste, se retrouve participante et observatrice au centre de tous ces événements.

Elisabeth Jeanne dite Elisa HUDRY-MENOS (1855-1933) (nom de plume J. ou Jean Hudry-Menos), née à Chambéry – Sainte Claire vécut successivement à Eclépens en Suisse, en Alsace, en Allemagne, à Genève puis Paris. D’abord enseignante ionnée d’histoire ancienne, une surdité l’obligea y renoncer. Elle publie alors des articles et nouvelles dans diverses revues. Féministe, elle prône l’action sociale et philanthropique des femmes et son ouvrage La Femme lui vaut les foudres d’Alfred Jarry dans son Almanach. Âmes cévenoles, écrit en 1907 lui vaudra le prix Monthion. On trouve des articles d’elle dans La Fronde, un journal entièrement produit par des femme, prenant la défense de Dreyfuss et ouvert aux idées féministes. Elle se retira à Aubonne en Suisse jusqu’à son décès.

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