
Roger Noëlle – Le nouveau Lazare: Paris, 1935. Le secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences donne lecture à ses membres d’une mystérieuse lettre de 1743, restée scellée jusqu’alors. Elle émane d’un savant qui est parvenu à ressusciter les morts. Après avoir testé sa méthode sur cinq personnes, le savant a décidé que sa découverte ne devait être révélée à l’humanité qu’au XXe siècle. À condition qu’on ait appris à reculer la mort au-delà de la vieillesse et à appréhender l’au-delà. Dans le cas contraire, le secret ne doit pas être divulgué avant les 50 prochaines années. La tentation est grande parmi les scientifiques de faire main basse sur cette mystérieuse invention, sans en connaître les conséquences.
Noëlle Roger (1874-1953), de son vrai nom Hélène Dufour, est née et décédée à Genève. Sa longue carrière de professeure et d’éditorialiste est couronnée en 1948 par un prix de l’Académie française. Jusqu’à son décès, elle écrit de nombreux livres, des romans psychologiques et des nouvelles qu’elle signe d’un pseudonyme mêlant le prénom de son frère aîné Léon et de son frère cadet Roger. Elle est l’autrice suisse qui a publié le plus grand nombre de récits d’anticipation : huit romans entre 1922 et 1941, dont Le nouveau Lazare en 1935.Les aspects visionnaires de ces récits les classent dans les œuvres spéculatives de premier ordre, notamment par leur qualité d’écriture.
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