Roger Noëlle – Le Soleil enseveli: Le physicien Étienne Kerluce emmène un groupe d’amis vers les Açores, à la recherche de l’Atlantide. Une île non cartographiée surgit au milieu des flots, comme remontée des profondeurs marines. Les aventuriers y accostent pour la visiter et découvrent un temple creusé dans la roche. Une lumière d’origine mystérieuse en émane et ne s’éteint jamais. À son retour en , Kerluce est transformé. Quels mystérieux pouvoirs a-t-il acquis durant son séjour sur l’îlot?
Rappelons que Noëlle Roger (1874-1953), de son vrai nom Hélène Dufour, est née et décédée à Genève. Sa longue carrière de professeure et d’éditorialiste est couronnée en 1948 par un prix de l’Académie française. Jusqu’à son décès, elle écrit de nombreux livres, des romans psychologiques et des nouvelles qu’elle signe d’un pseudonyme mêlant le prénom de son frère aîné Léon et de son frère cadet Roger. Avec son mari Eugène Pittard, le fondateur du Musée d’ethnographie de Genève, elle explore plusieurs pays dont la Turquie et le Proche-Orient. Après la déclenchement de la Première Guerre Mondiale, elle est infirmière dans un hôpital de Lyon. Marquée par les tragédies de la guerre, elle dédie plusieurs textes aux soldats, aux réfugiés et à leurs proches.
Noëlle Roger a publié une dizaine de romans et recueils de nouvelles fantastiques ou spéculatifs entre 1922 et 1941. Dans Le Soleil enseveli paru en 1928, l’écrivaine imagine un autre monde que celui de la science contemporaine, où les vibrations de l’âme se poursuivent à l’infini. Un monde invisible et prodigieux pour les personnes qui y sont réceptives.
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